La formule de Vidyâ Tour: apprendre et participer. Ici nous nous prenons pour des cornacs tout en apprenant les rudiments du métier.
A Amber, près de Jaipur, les éléphants montent les touristes jusqu'à la forteresse. C'est une promenade qui dure quelques minutes et qui ne manque pas d'attrait. Les cornacs ont fière allure avec leur turban et les éléphants sont magnifiques, ils sont revêtus de leurs plus beaux atours et peints de couleurs vives.
Mais il semblerait que les conditions de travail auxquelles sont soumis ces éléphants laissent beaucoup à désirer. En effet, tout à chacun peut observer qu'ils doivent monter et descendre toute la matinée à un rythme effréné. Les propriétaires des montures empochent ainsi beaucoup d'argent, les entrées d'argent étant bien sûr fonction du nombre de courses. Quant aux cornacs qui pour leur part doivent gagner un petit salaire, ils se font à chaque course cent roupies de pourboire. Un accident a eu lieu dans le passé. Des touristes ont été tués par un éléphant devenu fou. Il a été question pendant un temps de tout arrêter. Mais Amber sans les éléphants, ne serait plus Amber.
Le gouvernement du Rajasthan a décidé d'intervenir, non pas directement sur cette activité mais indirectement en tentant d'améliorer les conditions de vie à la fois des éléphants et des cornacs et ce, sans oublier leurs familles. Un camp ou village d'éléphants a été créé non loin de la forteresse d'Amber. Chaque cornac et sa famille sont logés dans une maison neuve et chaque maison est flanquée d'une étable pour l'éléphant. De plus, une école a été fondée au coeur du campement en vue d'accueillir les enfants des cornacs. C'est ainsi l'ensemble de cette communauté plutôt défavorisée qui est aidé dans le cadre d'un programme de promotion sociale.
Le gouvernement aide aussi au développement d'une nouvelle activité, en complément de la première activité qui se poursuit, à savoir les touristes peuvent passer dorénavant une demie journée ou une journée entière avec les éléphants au sein du campement. Pour les éléphants, c'est tout simplement moins fatigant que de se limiter à faire des allers-retours jusqu'à la forteresse. Il paraît aussi qu'ils apprécient particulièrement le contact avec les gens.
Mais il semblerait que les conditions de travail auxquelles sont soumis ces éléphants laissent beaucoup à désirer. En effet, tout à chacun peut observer qu'ils doivent monter et descendre toute la matinée à un rythme effréné. Les propriétaires des montures empochent ainsi beaucoup d'argent, les entrées d'argent étant bien sûr fonction du nombre de courses. Quant aux cornacs qui pour leur part doivent gagner un petit salaire, ils se font à chaque course cent roupies de pourboire. Un accident a eu lieu dans le passé. Des touristes ont été tués par un éléphant devenu fou. Il a été question pendant un temps de tout arrêter. Mais Amber sans les éléphants, ne serait plus Amber.
Le gouvernement du Rajasthan a décidé d'intervenir, non pas directement sur cette activité mais indirectement en tentant d'améliorer les conditions de vie à la fois des éléphants et des cornacs et ce, sans oublier leurs familles. Un camp ou village d'éléphants a été créé non loin de la forteresse d'Amber. Chaque cornac et sa famille sont logés dans une maison neuve et chaque maison est flanquée d'une étable pour l'éléphant. De plus, une école a été fondée au coeur du campement en vue d'accueillir les enfants des cornacs. C'est ainsi l'ensemble de cette communauté plutôt défavorisée qui est aidé dans le cadre d'un programme de promotion sociale.
Le gouvernement aide aussi au développement d'une nouvelle activité, en complément de la première activité qui se poursuit, à savoir les touristes peuvent passer dorénavant une demie journée ou une journée entière avec les éléphants au sein du campement. Pour les éléphants, c'est tout simplement moins fatigant que de se limiter à faire des allers-retours jusqu'à la forteresse. Il paraît aussi qu'ils apprécient particulièrement le contact avec les gens.
Cornac et touristes au fort d'Amber
Les éléphants qui montent et descendent sans discontinuité forment une véritable noria pour acheminer au sommet le flot des touristes.
Les éléphants se rangent côte à côté en attendant leur tour.
Les éléphants s'avancent pour embarquer des touristes et entamer la montée.
Eléphants au repos.
Deux associations à ce jour offrent la possibilité de passer plus de temps avec les éléphants. Il est vrai que nous avons pu voir des éléphants moins stressés et plus reposés.
Notre but était aussi d'apprendre un peu le métier de cornac. Alors tout à commencer par un cours sur les éléphants, leurs caractéristiques, les différences entre éléphant d'Afrique et éléphant d'Asie, etc.
Nous apprenons que les éléphants qui montent au fort sont en fait des éléphantes. Les mâles seraient trop imprévisibles et donc moins fiables, voire dangereux.
Nous avons appris aussi quelques mots pour pouvoir monter et conduire les éléphantes. Chaque mot ou ordre doit être répété au moins cinq fois afin qu'il soit bien assimilé et on accompagne la parole avec ses pieds en tapotant l'animal derrière les oreilles (on tapote, on ne donne pas de coups de pied ! ) :
dhat, dhat, dhat, dhat, dhat: "arrête-toi", ...
agat, agat, agat, agat, agat, agat : "avance", ...
picheat, picheat, picheat, picheat, picheat: "recule", ...
mal, mal, mal, mal, mal : "vite", ...
cheghum, cheghum, cheghum, cheghum, cheghum: "tourne"
Nous apprenons que les éléphants qui montent au fort sont en fait des éléphantes. Les mâles seraient trop imprévisibles et donc moins fiables, voire dangereux.
Nous avons appris aussi quelques mots pour pouvoir monter et conduire les éléphantes. Chaque mot ou ordre doit être répété au moins cinq fois afin qu'il soit bien assimilé et on accompagne la parole avec ses pieds en tapotant l'animal derrière les oreilles (on tapote, on ne donne pas de coups de pied ! ) :
dhat, dhat, dhat, dhat, dhat: "arrête-toi", ...
agat, agat, agat, agat, agat, agat : "avance", ...
picheat, picheat, picheat, picheat, picheat: "recule", ...
mal, mal, mal, mal, mal : "vite", ...
cheghum, cheghum, cheghum, cheghum, cheghum: "tourne"
Avant de se prendre pour un cornac, un peu de théorie s'impose.
Notre instructeur qui a été lui-même cornac pendant de nombreuses années. Son arrière-arrière grand-père était déjà cornac dans l'armée du maharadjah.
Un cornac accompli se doit de porter un turban.
Le turban sied à merveille à Mathys. Un vrai petit prince !
Tout le monde a son turban.
Pour que les éléphants s'habituent à nous, à notre odeur, nous commençons par les nourrir. Les éléphants adorent les bananes, c'est leur friandise préférée.
Il faut poser délicatement la banane sur la langue de l'éléphant.
Après avoir savouré les friandises, il faut se faire belle.
Bravo l'artiste !
Le talent n'attend pas le nombre des années.
En fin de journée, nous avons laissé la place à de vrais artistes. Les cornacs ont plusieurs cordes à leur arc.
Puis vint la leçon pour monter sur le dos de l'éléphant. Jean s'en est bien sorti jusqu'au moment où ...
... l'éléphant a cru bon de replier sa trompe. Jean s'est alors retrouvé suspendu dans le vide. Mais tout s'est bien terminé. Pour les moins téméraires, l'éléphant peut se coucher. Ainsi c'est beaucoup plus facile pour monter sur son dos.
La promenade peut débuter.
